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LA MOBILITÉ hydrogène

La voiture hydrogène pourrait être la solution de demain. Malgré quelques freins, cette nouvelle technologie tend à se déployer en France et dans le monde. En 2030, l'hydrogène pourrait équiper plusieurs millions de véhicules sur Terre et quelques dizaines de milliers sur le territoire français.

En France, le marché des véhicules hydrogènes est un marché naissant. Le secret de la voiture hydrogène réside dans sa pile à combustible capable de produire de l’électricité grâce à une réaction chimique entre oxygène et hydrogène, elle est donc alimentée en dihydrogène (H2).

Le déploiement de cette nouvelle technologie implique qu’elle soit de plus en plus respectueuse de l’environnement. En effet, depuis quelques années, les recherches récentes permettent de mettre en exergue une méthode pour produire de l’hydrogène « vert » décarboné à partir d’électricité avec l’électrolyse et non plus à partir du pétrole ou gaz naturel. Cette voie est encore peu répandue, selon l'IFPEN, car nettement plus coûteuse (2 à 3 fois plus chère que le reformage du gaz naturel) et réservée à des usages spécifiques.

 

Une condition est nécessaire pour que l'hydrogène participe à la transition énergétique : la montée en puissance de la production d’électricité décarbonée, à partir notamment des énergies renouvelables, afin de répondre aux besoins de production d’hydrogène par électrolyse.

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En savoir +

Le véhicule hydrogène, vers une mobilité décarbonée et innovante

De plus en plus de modèles commencent à apparaître sur le marché du véhicule hydrogène. Malgré le manque d’infrastructures, l’offre existe. Nous retrouvons par exemple la Hyundai Nexo, la Toyota Mirai, la Renault Kangoo et le Master Z.E.

 

Toutefois cette technologie de demain se développe davantage pour les bus, des véhicules qui sont en première ligne car ils réalisent de grandes distances. Il est prévu que la flotte de bus hydrogènes augmente à 44 d’ici 2021 contre 17 bus aujourd’hui en France.

De nombreuses initiatives sont en cours d'élaboration : le projet de la métropole de Dijon et de Rougeot Energie testera huit bennes à ordures ménagères et 6 véhicules utilitaires légers tout en créant une station de recharge hydrogène dès 2021 tandis que la SNCF envisage les premiers essais des TER à hydrogène, développés parallèlement au TER hybride et aux recherches sur les biocarburants, au cours de l’année 2022. Nous ne sommes donc qu’aux prémices de cette technologie innovante.  

les prévisions pour la france

Conformément au plan de relance présenté le 3 septembre 2020, le gouvernement a affirmé son ambition de positionner la France comme acteur de premier plan sur l’hydrogène décarboné. La France annonce ainsi un investissement de 7,2 milliards d’euros d’ici 2030 dont près de la moitié sera débloquée d’ici à 2023.

 

La mobilité hydrogène devient un nouvel axe pour la France dont l’objectif est d’atteindre la neutralité carbone en 2050 en développant les mobilités propres en particulier pour les véhicules lourds et en générant entre 50 000 et 150 000 emplois directs et indirects sur cette filière.

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LES AVANTAGES ET LES INCONVéNIENTS ?

Une voiture à hydrogène est alimentée par l’électricité. La conduite est donc identique à celle d'un véhicule électrique : pratiquement aucun bruit de moteur et une forte sensibilité (le couple des moteurs électriques étant pleinement disponible même en bas régime contrairement aux moteurs thermiques.)

 

La durée de recharge est un autre avantage, le réservoir d’un véhicule à hydrogène se remplit en moins de 5 minutes ce qui n'est le cas pour les voitures électriques qui ont besoin actuellement de 30 min à plusieurs heures pour une charge complète.

 

L’autonomie du véhicule à hydrogène est plus élevée que pour un véhicule électrique standard et celle-ci n’est pas impactée par les températures.

 

Cependant, il est pour l’instant très difficile d’acquérir un véhicule à hydrogène au vu de la rareté des stations de recharges. On en compte seulement 130 en France dont 3 en Occitanie avec deux stations privées (Albi, Rodez, Rieux-de-Pelleport). Le réseau de bornes de recharge pour les véhicules électriques est bien plus dense.

 

De plus, ce type de véhicule est encore cher à l’achat avec un prix avoisinant les 70 000 €, celui-ci est dû au volume du véhicule qui est forcément élevé, les réservoirs d’hydrogène prenant beaucoup de place ainsi qu’à la quantité de platine nécessaire : un métal noble qui sert de catalyseur mais dont la nécessité tend à diminuer.

 

Pour finir, les coûts au kilomètre sont, pour l'instant, deux fois plus élevés que ceux d’un véhicule électrique.

 

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